Volume 72: Macarthur family correspondence relating to wine, 1846-1900: No. 092
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Transcription
[Page 92]
[Pencil note:]
1855?
Liger & Belair 1857
[indecipherable] le 24 Juin 1857.
Retenu ici par des affaires, je n'ai pû [indecipherable] aussitôt que je l'eusse voulu. Je viens cepandant de prendre la détermination de partir pour Paris le 24 du courant, et de là pour Londres le 1er Juillet. J'espère encore avoir le plaisir de vous y recontrer, car si rien n'a changé vos projets, je crous que vous m'avez dit que votre intention était d'y rester jusqu'au 15 Juillet. Ce fera un très grand plaisir pour moi de vous revoir et de passer quelques instants avec vous avant votre départ pour retourner en Australie.
Nos vignes sont enfin cette année dans l'état le plus satisfaisant, malgré qu'elles n'ayent pas autant de raisins que nous l'éspèrions. Nous ferons cependant une bonne année, et comme la fleur est à peu près passée en ce moment, nous avons toute probabilité de vendanger de très bonne heure et de faire du vin d'une très bonne qualité.
La Ctesse [Comtesse] Liger-Belair et M. Marey me chargent de tous leurs souvenirs pour vous. Quant à moi, je m'empresserai d'aller vous chercher aussitôt mon arrivée à Londres, et je vous prie, en attendant, de recevoir l'éxpression de mes souvenirs affectueux et de ma considération la plus distinguée
[Rough translation:]
Dear Sir,
Detained here by business, I could not [get away?] as soon as I would have liked. I have, however, just made up my mind to leave for Paris on the 24th inst, and from there for London on the 1st of July. I still hope to have the pleasure of meeting you there, for if nothing has changed your plans, I believe you have told me that your intention is to stay there until July [15?]. It will be a great pleasure for me to see you again and spend a few moments with you before you depart to return to Australia.
Our vines are finally this year in the most satisfactory state, despite not having as many grapes as we hoped. We will, however, have a good year, and as the flower is almost over at the moment, we are likely to harvest very early and make wine of very good quality.
[Countess] Liger-Belair and M. Marey charge me with all their remembrances for you. As for me, I will hasten to look for you as soon as I arrive in London, and I beg you, meanwhile, to accept the expression of my fond memories and my most distinguished consideration.