Transcription

puissamment les rayons du soleil ; or il était onze heures et nous étions encore à juin ; aussi trouvai je cette lieue bien longue et l’abri d’une tente bien agréable en y arrivante.

Louis donna aussitôt l’ordre de lever le camp  de là, et nous nous mîmes en marche pour revenir à la plan ou nous avions débarqué et ou nos vivres nous attendaient :

C’est alors que pourvus d’un utile appétit
Nous revînmes à table on recueillir le fruit.

On dressa a la hâte une tente, et sous son délicieuse abri, nous déjeunâmes à merveille, non seulement de ce qu’on avait apporté du bord, mais aussi des meilleurs huitres du monde, qu’on trouve en abondance sur les rochers. Celui de Canale doit baisser pavillon devant ceux-ci, il n’en offrit jamais de pareilles. Je les loue avec d’autant plus de raison que nous en mangeons tous les jours, et que cette douceur est probablement la seule que nous offrira la relâche à la Baie de Chiens-Marins.

Le reste du jour fut employé à dresser d’autres tentes placer des pierres pour l’observatoire et installer diverses choses, entr’autre deux alambics pour distiller de l’eau de mer. En retournant a bord le soir, nous appûmes avec étonnement que le canot envoyé a l’ile Dirck-hartighs n’était pas revenue : quelle inquiétude ! Louis décida que dès le matin on irait a la recherche de ceux qui le montaient Le premier Lieutenant Mr. Lamarche, devait commander l’embarcation et emmener avec lui des ouvriers et les choses nécessaires pour réparer le canot, s’il avait le malheur d’éprouver quelques avaries ; et aussi des habits et des vivres ; au moment de partir. Le lieutenant se trouva fort incommode et hors d’état [d’enbuprendre] l’expédition. Louis le fit suppléer par

Current Status: 
Partially transcribed