Item 02: Lettres de Mme. Louis de Freycinet ecrites pendant le voyage autour du Monde de la Corvette l'Uranie, 1817-1819, transcribed and edited by Louis-Claude de Saulces de Freycinet, after 1820 and before 1842 - Page 15

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sur l'âme, d'où la vue plane au loin, d'un coté, sur la mer et sur le Mont aux Singes, dans la partie du détroit qui est d'Afrique; de l'autre sur les  les petites villes espagnoles d'Algésiras et de St. Roch, et  sur la Campagne et les jardins de la ville, embellise d'orangerie et de palmieres. Un anglais, officier du génié, avait reçu l'ordre du Gouverneur de nous conduire partout; il s'en acquitta avec beaucoup de politesse et d'obligeance.

Entretenant ici, même en temps de paix, une garnison nombreuse, le gouvernement anglais y a réuni tous les agréments dont ce lieu est susceptible, entr'autres une bibliothèque bien composée, destinée à charmer le loisir des officiers.

Nous sommes réellement très satisfaits de l'accueil qu'on nous a fait ici. Anglais et Espagnols, c'était à qui s'impresserait le plus de nous être agréable.

Nous avons invité Mr. Fialé et un officier anglais à venir diner à bord aujourd'hui. Louis écrit au Ministre: je vais mettre mes lettres dans son paquet, que le consul se chargera d'expédier.
Avant un mois celle-ci vous parviendra. Je ne puis m'empêcher de rire tout bas en pensant que mes connaissances de Toulon me croient en  [indecipherable] à la campagne de mon beau-père, attendant avec inquietude des nouvelles de mon mari, tandis qu'assise tranquillement à coté de lui, je m'applaudis de la résolution que j'ai prise. Ce cher ami ajoutera quelques mots à ma lettre pour vous dire s'il est content de sa compagne. 

 

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