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fait retourner dans le rectificateur G tout ce qui a été condensé dans la partie antérieure du serpentin, de d à n, on recevra à l'éprouvette j un produit plus fort que celui que l'onaurait obtenu si les trois robinets eussent été fermés et si l'ensemble des produits s'était rendu dans le réfrigérant H. Si on ouvre n', le produit sera encore plus fort, et en ouvrant n2 on n'aura que ce qui se condense dans le dernier tour du serpentin de B, et, par conséquent, ce sera le produit le plus fort que puisse produire l'appareil.
Le jeu du rectificateur G est facile à comprendre également.
Ce rectificateur est partagé intériéurement en plateaux superposés les uns aux autres, qui retiennent chacun une partie des petites eaux retournées par la rétrogradation. La vapeaur alcoolique qui s'éléve de C vient plonger successivement dans chacun de ces plateaux, en commençant par celui inférieur et finissant par le supérieur. Cette vapeur s'enrichit en plongeant dans le liquide déjà fortement alcoolisé provenant des retours, et elle s'enrichit de plus en plus, parce que l'on a eu soin de faire rétrograder les produits les plus alcoolisé sur les plateaux les plus élevéss: car on voit que le produit des robinets n', n2, aboutit à une partie plus élevée du rectificateur que le produit du robinet n.
On conçoit combien il est avantageux d'arrêter les produits rétrogradés sur les plateaux du rectificateur G, que de les renvoyer à la chaudière directement, comme dans une foule d'appareils où ils vont continuellement se mélanger à une masse de liquide moins alcoolisé qu'eux.
C'est au jeu de ce rectificateur et des robinets de rétrogradation que cet appareil doit de faire les produits les plus purs en goût et les plus forts en degrés.
L'éprouvette j est l'instrument par lequel passe le produit de la distillation pour être recueilli et envoyé dans les vases qui doivent le recevoir. Dans cette éprouvette plonge un aréomètre (pèse-liqueur), qui indique à chaque instant le degré de spirituosité du liquide qui coule du serpentin de H; c'est par l'inspection de cet instrument que l'on se guide dans le travail, suivant le degré que l'on veut obtenir.
Manière de terminer une opération de distillation.
Lorsque l'on veut terminer une opération, c'est-à-dire lorsque l'on n'a plus de vin à distiller que ce qui reste dans les diverses parties de l'appareil, et par conséquent que A et A' sont vides, il faut alors suspendre un instant le feu, vider les chaudières D et E, en supposant que leur contenu soit dépouillé, puis remplir les chaudières avec le contenu de B en ouvrant le robinet b'; on vide en même temos H au moyen du robient h, et on introduit également ce contenu dans les deux chaudières D et E par les bouchons l et l' . Les pièces B et H se trouvany vides, on amène de l'eau par A et A' dans ces deux pièces, de manière à les emplir. Afin que l'eau ne se rende pas dans les chaudières D et E par le tube b b, on détache la partie de ce tube dont les jonctions sont en 5 et 6, et on bouche en 5 la partie qui reste ouverte; on ajuste à 6 un bout de tuyau au moyen duquel on conduit où l'on veut l'eau qui, pendant l'opération, doit prendre son écoulement par ce point.
L'appareil étant ainsi préparé, on chauffe les chaudières D et E , et on laisse couler l'eau par p de A'; l'eau qui circule alors dans les deux pièces, H et B fait les fonctions que faisait le vin, et déflegme et condense les vapeurs qui entrent dans le serpentin de B. Au bout d'une demi-heure de distillation, et lorsque le contenu de la chaudière ce qui est contenu dans celle D, et on remplit cette dernière avec du vin, si'il en reste de ce que l'on retiré des pièces B et H; on reccommence la distillation de cette nouvelle chaudière, et ainsi de suite jusqu'à ce que tout le vin se trouve épuise.
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