Transcription

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Montage de l'appareil.

   N˚ 1, Jonction de D avec C au moyen de deux collets appartenant à l'une et à l'autre pièce; on les réunit l'un à l'autre au moyen de boulons qui traversent les deux collets et que l'on serre avec des écrous.

    2 , Jonction de C et G au moyen de boulons comme ci-dessus. 
    3 , Jonction de G et B au moyen de boulons.
    4 , Jonction de B et H au moyen de boulons.
    5 , Jonction de deux parties du tube b b au moyen de boulons.
    6 , Jonction de b avec B au moyen de boulons.
    7 , Jonction du tube arqué a' a' avec B. Cette jonction se fait par l'insertion des deux parties de tubes l'une dans l'autre.
    8 , Jonction des deux parties de tube a' a'  au moyen de boulons.
    9 , Jonction des deux parties de tube au moyen de boulons.
   10 , Jonction de l'entonnoir avec le tube a.
   11 , 12 , Jonction des deux parties du premier tuyau de rétrogradation du chauffe-vin B au moyen de boulons.
  13 , 14 , Jonction des deux parties du deuxième tuyau de rétrogradation du chauffe-vin B au moyen de boulons.
  15 , Jonction du couvercle de H tenant à a'  au moyen de boulons.
  16 , Jonction du couvercle de E au moyen de boulons.
​​​​​​​  Ces diverses jonctions, pour prévenir toute fuite et tout écoulement, se font en interposant entre les deux surfaces un cercle de carton empreint d'un corps gras, ou d'un mélange de minium et de céruse broyés à l'huile, et en serrant les boulons par dessus. 
   Les diverses jonctions de l'appareil qui ne sont pas faites par des boulons, mais qui se font par emboîtement, telles que les garnitures des indicateurs de verre, etc., doivent être lutées avec soin. 
Ce lut se prépare ay moyen d'une combinaison de minium et de peinture blanche du commerce, cette dernière composée elle-même de céruse broyée très fine et d'huile siccative.  On forme une pâte de peinture et de minium broyé le plus fin possible, jusqu'à ce que cette pâte ait la consistance du mastic de vitrier; alors on graisse des bandes de toile avec cette pâte, et on en recouvre les jointures de l'appareil. On peut faire encore un fort bon lut avec un mélange de parties égales de farine de seigle et de craie, en poudre très fine, qu'on délaye ensemble dans du blanc d'œuf; on trempe des bandes de linge dans une bouillie épaisse de ce mélange, et on les applique sur les jointures, comme il a été dit. 
   La fermeture exacte des jointures de l'appareil est très importante; lorsqu'elle est mal faite, elle donne lieu à des pertes d'alcool qui, se reproduisant sans cesse, finissent, à la longue, par de-venir notables. 
   Dans le montage de l'appareil, il faut avoir grand soin, lorsqu'on en vient à installer l'une sur l'autre les deux pièces C et G, de faire plonger les deux tuyaux qui appartiennent à G, et qui dé-passent sa partie inférieure, dans le plateau ou godet supérieur de C; ce plateau porte deux pe-tites parties circulaires saillantes pour recevoir les deux tuyaux plongeurs dont il est question. Si, par la position que l'on donnerait au plateau de C, on arrivait à ne pas faire plonger les deux tuyaux de G, le jeu de l'appareil serait tout à fait entravé. 

(Les deux tuyaux de G et le plateau de C sont représentées en ponctué, en φ.)

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