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vivons. c'est d'autant plus consolant,quil est certain que les progrès de cette affliction Chretienne, ont suivi ceux du Dogme. leur plus grande force a pour Epoque comme le Concile de trente. C'est admirable aussi Mr Banks ne doute til pas quil etoit reservé a M De Bougainville de porter a lisle d'otahiti ce que vous savés, jusqu'a ce qu'on y porte ce que nous croyons. et voici ce que Mr Banks et le Docteur Solander m'ont souvent dit pour le prouver.
1.0 tout leur Equipage sans Exception a eté soumis a l'Examen le plus scrupuleux. les Matelots soupçonnés ont eté consignés a bord
2 o quoiqu'ils furent tres surpris de l'acueil des femmes, ils surent ensuite , quil tenoit plus d'un Respit, auquel nous ne sommes pas accoutumés: qu'a l'Execive Confiance quelles temoignerent a M De Bougainville
3 o les Ravages de cette Maladie, avoient tout les caracteres qui la rendent si cruels dans ses premiers developemens, ils trouverent 33 personnes qui en etoient mortes depuis le Depart de M De Bougainville et dans cet interval et dans ce climat delicieux cest Enorme. 4o ils apprirent qu'elle etoit nouvelle 5o enfin ils en raprocherent la premiere Epoque bien plus près du sejours de M De Bougainville, que de l'aparition du Cne. Wales. mais sans calculer les Erreurs qui peuvent dependre de limpossibilité d'entendre parfaitement la Langue d'un Peuple tout different des autres quoiqu'une idée nouvelle doive etonner  bien moins la tête de Mr Banks, qu'un mot Etranger n'etonne communement les Oreilles Europeanes. voila faits que je tiens Egalement de M Banks et du Docteur Solander, qui paroissent opposés a ceux qui les determinent cependant a croire ainsi que moi, que les precautions qu'a prise le Chirurgien de M De Bougainville, n'ont pas eté aussi Certaines, que celles qu'a fait prendre M Banks. il me paroit enfin que si les doutes quils jettent eux memes, sur l'ensemble des conjectures qui forment leur opinion n'en laissent aucuns sur leur bonne foi, sur leur amour et leur Respect pour la verité. ces Doutes donnent aussi a tout ce qu'ils ne detruisent pas, une grande force.

les hommes et les femmes d'otahiti qui sont attaqués des differens Genres de cette Maladie, se retirent dans l'interieur de l'isle et ils se guerissent. Comment! M. Banks et M. Solander n'en savent rien. mais leurs Cures ne suposent point les Remedes que nous employons, ny par consequent les memes connaissances. vous savés qu'avant d'employer le Mercure et ses preparations on se servoit  avec succès des Bois Sudorifiques [?] et que beaucoup de ces Maladies, se guerissnent encore Sans Mercure. le chirurgien de l'Equipage de Mr Banks à constaté l'Etat tres facheux 
d'un

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