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est question dans ce Mémoire, nous l'avons décrit avec assez
d'étendue pour le faire connaitre & en faciliter la pratique.
Le troisième & dernier procédé que nous avons essayé
& dont nous suivrons l'exécution, aussi longtems qu'il sera
nécessaire, est plus long à effectuer, mais il semble
devoir produire des résultats plus certains. Le voici:
En gbre de cette année 1814 nous avons placé dans
l'Ecole d'Agriculture pratique, 13 Sophora du Japon (a)
venus de semences, agés de deux ans révolus & de
dimensions à peu-près égales dans toutes leur parties.
Ils ont été plantes en ligne droite espacés entr'eux de quatre
centimêtres & maintenus verticalement par deux forts
montants, placés aux deux bouts de la ligne. Les tiges de ces
individus sont assujetties à des traverses horizontales, fixeés
aux deux montants latéraux à quatre décimêtres les une
des autres. Lorsque ces jeunes arbres seront bien repris
nous attendrons pour les opérer que la grosseur de leurs
tiges les rapproche les uns des authres au point de se
toucher, alors avec une Lame de greffoir très mince &
bien affilée, nous enleverons l'epiderme & l'Ecorce dans
les parties òu elles se toucheront & nous mettrons les plaies
en contact les unes avec les autres au moyen de
ligatures; Ensuite avec l'emplâtre dont nous avons
parlé cidessus nous garantirons, de l'air, de l'eau & de
la Lumière les parties opérées. On sont très bien que
si ces procédés exigent deux our trois années de plus
que les autres, ils compromettront moins
l'existence des Sujets, & paraissent devoir
fournir des résultats plus certaine.
(voyez la figure 4)
(a) Sophora Japonica. Lin. Sp. {Pl].