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des tiges, développent leurs bourgeons, c'est à dire
vers la mi-Avril dans notre climat. D'abord on détache
toutes les traverses qui maintiennent le groupe d'arbres
ensuite avec un greffoir à Laine mince, bien affilé, on
enlève de chaque sujet sur ses côtés latéraux, & en
regard les uns des autres des lanières de l'épiderme qui,
étant une substance morte, mettrait de l'opposition à la
soudure des parties. On coupe encore dans la même
direction, des lanières du parenchyme, de feuillets du
liber & meme de L'aubier, jusqu'aux premières
couches ligneuses s'il est nécessaire pour établir un
point de contact de 5 à 10 millimetres de Large
dans toutes la longueur des tiges & sur les deux côtés.
Immediatement après ces opérations qui doivent se faire
rapidement, pour que l'air [?]'absorbe pas la sève qui
suinte par les orifices des irradiations médullaire qui
vont du centre à la circonférence des tiges, on les
rapproche les unes des autres en ligne droite. On fait
en sorte que les plaiss de l'individu central soient
exactement recouvertes par celles des deux sujets latéraux
qui l'accomapgnent, & ainsi des deux côtés jusqu'aux
deux derniers dela ligne qui n'ont qu'une seule plaie
latérale intérieure à recouvrir & terminent le groupe.
(Voyez la fig. 2 - Pl.)
2e. Appareil. Il doit être le même que celui qui a
précédé la plantatioin à cette difference près, que les
traverses devant maintenir les tiges des arbres dans
une position très rapprochée entr'elles, doivent être
couvertes d'un léger bourrelet de mousse, soutenu par
de la toite sur le côté intérieur, a fin de ne pas blesser les
tiges des arbres. Ensuite on couvre les parties opérées
avec un engluement, composé de terre jaune argileuse