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inutile de les faire connaitre ici, a fin que les personnes
qui seraient lentées de faire usage de cette greffe, pussent
choisir celui qui leur paraitras le plus sûr & le plus
convenable.
En février 1811, nous avons fait choix dans un semis
de 3 ans de 13 forts pommiers d'égale force & de mêmes
dimensions à peu près pour en composer un groupe.
Avant de les planter ils furent opérés, ensuite
maintenus par des traverses & enfin mis en terre
comme nous l'avons exposé cidessus . Ce groupe
reprit & fournit sa première sève en développont
des bourgeons terminaux de 3 à 5 décimêtres de
long. Mais soit qu'il se trouvat dans une position
défavorable, (il était planté dans le voisinage & à
l'ombre de très grands arbres,) soit par l'effet dela
double opération qu'on avait fait subir presqu'en
même tenis aux sujets qui le composaient, (le
deplantage & les plaiss des tiges,) trois des individus
ne donnèrent aucun signe de vie à la seconde sève
& périrent. Les autres pousserent tres bien, & déjà
ils étaient soudés entr'eux dans la plus grande partie
deleur longueur; mais comme les tiges des trois indi-
vidus morts mettaient un obstacle insurmontable à
l'union du groupe, on l'a supprimé. Il parait
résulter delà qu'il n'est pas prudent d'opérer les
sujets immédiatement après leur déplantation &
lorsqu'ils ne sont pas en sève. Ces deux opérations
sont trop rigides piur ne pas compromettre
l'existence & plusieurs arbres de l'aggrégation
Le second moyen que nous avons mis en usage
pour opérer cette greffe, est celui que nous avons
employés sur les treize frènes d'amérique dont il