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soit en relachant les liens de fil de fer qui les
assujettissent par leur extrémités. Mais ce n'est
jamais guère qu'au printems de l'année qui suit
la plantation que cette première opération est
nécessaire. Il est même très à propos de ne pas
trop. Se presser de l'effectuer a fin que la soudure
des liges l'une contre l'autre, soit parfaitement
consolidée; ensuite de ne pas laisser croître sur
les liges des arbres, dans les parties où elles sont
unies ensemble des bourgeons qui attirant a
eux la sève du groupe, deviendaient des
branches gourmandes et feraient languir leurs
voisins. En conséquence il convient de pincer
ces bourgeons des qu'ils ont quelques centimtres
de longueur & de laisser subsiter les feuilles
qui les accompagnent pour amuser la
sève à ces places & faire grossir les
parties où elles se trouvent; enfin de
mettre autant qu'il est possible, la seve
en équilibre dans les individus qui composent
les groupes afin qu leur croissance sort à
peuprès dans la même proportion. Pour cela
on aura soin de supprimer aux tiges les
plus fortes quelques uns de leurs organes,
tels que des feuilles, des bourgeons, & même
des branches; bientot, privées de ces moyens
de vigueur elles pousseront moins rapidement
les tiges voisines les plus faible acquerront
plus de force & les individus composant le
groupe croitront uniformement.
Lorsque les tiges de ces aggrégations
seront arrivées a la hauteur qu'on veut
leur donner, & qu'elles seront parfaitement
unies