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mêlangée avec un tiers des bouze de vache, corroyée en
consistance de terre à modeler. Une couche d'un
centimêtre d'épaisseur sur toute la surfa ce des tiges
depuis la 1ère traverse dubas jusqu'à la dernière
du haut suffit pour la sureté de la réussite de
l'opération. (voy la fig. 2)
2e Opération. Elle consiste à prolonger les années
suivantes, l'écorcement latéral des tiges, pour d'éterminer
leur soudure depuis le point où elles ont été opérées
précédemment jusqu'à celui où l'on doit arrêter le tronc
des arbres & laisser croitre les branches qui doivent former
sa tête & le couronner. Trois mêtres de hauteur à une
tige de cette espèce paraissent suffisants cependant
on peut l'elever jusqu'à 4 metres s'il en est besoin.
Les procédés ainsi que l'appareil sont les mêmes que
ceux que nous venons d'indiquer, il ne s'agit que de
prolonger les plaies laterales des sujets, de les rapprocher
les unes coutre les autres, de les maintenir par de nouvelles
traverses & de continuer l'engluage jusqu'à 3 centimets.
audessus des parties opérées. Mais il est utile d'ajouter
aux précautions déjà indiquées celle de placer deux forts
pieux enforcés profondement enterre aux deux bouts de la
ligne que forment les arbres & d'y fixer les travers qui les
maintiennent, pour empêcher qu'ils ne se dérangent
des directions verticales & horizontales où l'on veut les
faire croitre. On sait que les végétaux ont plus ou
moins de tendance à se contourner dans le sens du
cours du soleil, c'est à dire de l'Est à l'Ouest en
passant par le Sud. Les bois secs de forte
épaisseur qui composent la charpente des clochers &
des Dômes, dans notre hemisphère ne sont pas exempts
de son influence (a) il est donc utile d'empêcher
(a) voyez le mémoire de Dufoumy