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Transcription
L'Ile de France, le 10 Brumaire, au g. (1er g 1800)
Monsieur
Notre ami commun Mr Broussoner que j'ai vu en passant a Teneriffes, ? il a recu une lettre de vous, qui l'a beaucoup flatté, pendant mon séjour dans cette île, m'as recommandé de vous envoyer des collections de graines, de l'Île de France et de la Réunion, et de Madagascar. J'ai accepté cette commission, avec d'autant plus d'empressement, que je serai toujours flattés de me rendre agréable à un ami précieux, d'entrer en correspondance avec un savant aussi distingué que vous dans la Republique des lettres, et de concevoir par ce moyen l'espérance d'être utile à l'humanité.
Arrivé depuis peu de jours dans cette Colonie, je me ? par vous envoyer une riche collection de graines, par la Corvette L'Aurore, qui doit partir dans deux jours; mais je vous en promet de plus considérables par la suite. Je charge de celles-ci un Officier de la Corvette, qui se nomme M. Brière, en fera l'exactitude duquel je dois compter. J'éspère vous adresser par la suite de ? plus intéressant , sur-tout si la paix se conclu entres nos 2 nations. Sinon, je saisirai les occasions de ?, et sur-tout ceux qui passerons au Cap de Bonne Espèrance.
L'Associé de la Sociéte Asiatique de Calcutta, je me propose, pour répondre à l'honneur qu'elle a daigné me faire.
Feb 3.
M. Banks Président de la Société Royale de Londres.