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pas un fardeau tout-a-fait inutile sur votre vaisseau. à un personnage d'une grandeur d'ame telle que la votre, et qui nourrit tant de monde, et fait tant de depenses, il ne doit pas
paraitre difficile de nourrir un homme de plus, qui poussé par un véhément désir de s'in-- truire et de connoitre les hommes dans leur état naturel, quitte un pais, où l'on a beaucoup de bonté pour lui, et rénonce à des assûrances, qu'on lui a fait de lui [pas ] des emplois en Russie ou en Portugal, ou même ici en Hollande. je n'ai pas assez de moyens pour pouvoir faire de ma poche les frais d'un bel voyage. C'est ce qui m'oblige à me recommander non seulement à votre humanité pour que vous vouliez, monsieur, me recevoir sur votre vaisseau; mais aussi à votre générosité pour qu'il vous plait de me defrayer seulement, Si vous voulez, et et si vous avez encore le temps de vous faire donner par Mr. Le Chevalier [yorib] qui est ici embassadeur d' Angleterre, des informations à mon égard, il vous assierera de mon honnêteté - et il vous dira, que le Minutre de Potuegal me tient chez lui pour me procurer un emploi auprès de sa cour, et qu'en attendant il m'a chargé de la dire-tion des études de on fils. Si vous n'avez pas le temps de prendre vos-même des in-formations de ma personne, je m'engage, si cette condition vous plait, de ne venir pas vous joindre autrement, qu'en portant avec moi des lettres d'ici addressée à des plus grand Seigneurs d'Angleterre, pour vous en faire assurer de mon honnêteté, Mr. le Marqui de Losignan, par le quel vous recerez cette lettre, vous peut aussi donner quelque informa-tion de moi, si vous voulez avoir la bonté de lui en parler, et dans ce [c ] vous n'aveniez