Volume 74 Item 10: Sir William Macarthur papers relating to vine diseases, 1855?, 1885-1888: No. 06

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  Il faut avoir soin, en plaçant les indicateurs de verre f, f', r, u , de ne pas les mettre de manière à boucher les trous de communication des tubulures qui les reoivent avec l'intérieur de l'appareil, ce qui arriverait si les tubes étaient placés trop longs ; car alors le liquide ne pourrait arriver dans ce tube, et l'indicateur ne marquerait pas.

Manière de mettre une opération en train.
 

  Avant de faire le feu sous la chaudière, il faut emplir de vin les diverses parties de l'appareil qui doivent en contenir. A cet effet, le réservoir A étant plein, on ouvre le robinet o, puis le robi-net du régulateur A'. Le vin alors s'écoule par a a dans le réfrigérant H, l'emplit, et par a' a' vient se rendre dans le chauffe-vin B, òu il se trouve réparti par la petite gouttière percée de trous a2 ; ce chauffe-vin s'emplit entièrement.
  De B, le vin s'échappe par le tuyau b b, et vient se rendre dans le plateau supérieur de la colonne à distiller C; de cette colonne il descend dans la première chaudière D, et par le robinet de commu-nication t, que l'on ouvre, le vin se rend dans la chaudière E.
  On laisse ainsi couler le vin par p jusqu'à ce que la chaudière E soit pleine environ aux trois quarts de sa hauteur, ce que l'on voit par l'indicateur u; on ferme alors le robinet t, puis on laisse emplir la chaudière D de la même manière et on arrête l'écoulement en p. 
  On allume alors le feu sous la chaudière E; la flamme qui a touché cette chaudière passe sous l'autre chaudière D, pour de là s'en aller à la cheminée. 
  La chaudière E ne tarde pas à entrer en ébullition; la vapeur qui s'en échappe se rend par le col-de-cygne q q dans la chaudière D; ce col-de-cygne plonge au fond de cette dernière chaudière et y porte la vapeur. Le liquide contenu dans cette chuadière D ne tarde pas à entrer lui-même en ébul-lition; la vapeur produite s'élève alors par C, en traverse les plateuax, monte dans le rectificateur G, et de là se rend par  dans le serpentin du condensateur chauffe-vin B; la vapeur qui arrive dans ce serpentin, entouré de liquide froid, s'y condense entièrement. Le produit condensé se rend dans le tuyau de rétrogradation ß ß ß, de là dans le tuyau e (on suppose tous les robinets de rétrogradation n, n', n2, fermés), puis il passe dans le serpentin du réfrigérant H pour se rendre dans l'éprouvette j. 
  
Lorsque l'eau-de-vie coule par j, et que la partie du chauffe-vin B qui se trouve au-dessus de G est chaude au point de ne pouvoir plus y tenir la main, on peut considérer l'opération comme en train et ouvrir de A' pour laisser arriver le vin dans l'appareil d'une manière continue. 
  Les premières eaux-de-vie qui coulent d'un appareil neuf ont le goût de cuivre ; cela cesse bientôt. Il faut avoir soin de mettre ce produit à part pour le mélanger dans le vin on ne veut pas le perdre. 

 

Conduite de l'opération. 
 

   L'appareil étant en train, le filet continu de  doit se régler sur la quantité de liquide que l'on peut distiller par heure dans l'appareil suivant sa grandeur. Quant au robinet de A, on n'a pas à s'en occuper: la boule flottante o'  qui est fixée à la clef de ce robinet le fait mouvoir à mesure qu'elle-même s'élève ou s'abaisse dans A' en suivant le niveau du liquide, de manière à fermer ce robinet avant que le liquide puisse déborder de A'. 
  Si l'on veut obtenir des eaux-de-vie à 19˚ Cartier, on laisse ordinairement les trois robinets de rétrogradation n, n' n2, fermés; lorsqu'au contraire on veut obtenir le plus fort degré, on ouvre n, n' n2.
   Dans ce dernier cas, tous le degrés inférieurs qui se trouvent produits dans le serpentin de B

 

 

 

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